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ÉLECTIONS MUNICIPALES 2021 – QUESTIONS AUX CANDIDATS

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2021 – QUESTIONS AUX CANDIDATS

L’Association des SDC de Montréal (ASDCM) a fait parvenir en début de campagne un questionnaire aux candidat·e·s à la mairie de Montréal rassemblé par thématique avec des questions importantes pour les 15 500 commerçant·e·s et occupants de bureaux membres des SDC de Montréal en cette période électorale. Vous trouverez ci-bas les réponses intégrales transmises à notre organisation.

A-Financement des SDC et des programmes

Question : Vous engagez-vous à maintenir et à confirmer rapidement, en prévision de l’année 2022, le report des programmes de Soutien aux SDC (4 M$) et de soutien aux projets de piétonnisation, en ajoutant à ce dernier, un volet placemaking pour les artères qui ne piétonnisent pas ou ne peuvent pas piétonniser (6 M$)? Pourriez-vous assurer la pérennité des dits programmes pour les années subséquentes afin de fournir une plus grande prévisibilité aux partenaires SDC?

Ensemble Montréal – Denis Coderre : À Ensemble Montréal, nous savons que la pandémie affecte énormément les commerces, il y a des pertes de revenus, des fermetures et de l’endettement. Inévitablement, cela affecte les SDC. Tant que la pandémie sera à nos portes et que les activités ne seront pas complètement reprises, la Ville devra jouer son rôle pour s’assurer du maintien des SDC jusqu’à la reprise et ajuster le budget si de nouvelles SDC voient le jour. Nous aurons besoin des SDC lors de la reprise. Personne ne connaît ce que sera la situation des commerces lorsque les subventions fédérales liées à la COVID-19 seront terminées et qu’il faudra rembourser les prêts. Les SDC feront certainement partie de la solution.

La piétonnisation des artères commerciales provient de l’administration de Denis Coderre. Il faut par contre savoir le faire. Ensemble Montréal est prêt à soutenir financièrement les artères commerciales qui veulent être piétonnisées et qui ont consulté leurs membres en ce sens. Nous devons éviter les demi-mesures qui brisent l’expérience du consommateur. Il y a de tristes exemples en 2020 et en 2021 de projets mal ficelés. Nous nous engageons aussi à être clairs sur l’appui que nous donnerons aux SDC dans leurs projets de piétonnisation. Nous avons vu l’année dernière des arrondissements se battre contre les SDC pour imposer leur vision de la piétonnisation.

La priorité doit être mise, avec les SDC, à l’expérience du résident et du consommateur. Si améliorer l’expérience veut dire piétonniser la rue ou si cela veut dire aménager des espaces publics ou carrément animer la rue, nous croyons à Ensemble Montréal que la Ville centre doit soutenir ces initiatives. Toutefois, nous devons insister aussi sur l’importance de l’approvisionnement et des enjeux logistiques que ça amène pour les commerces. Ça doit aussi faire partie de nos priorités dans notre réflexion sur les fermetures de rues.

Mouvement Montréal – Balarama Holness : Oui, Mouvement Montréal maintiendra et confirmera le report des programmes Soutien aux SDC et Soutien aux projets de piétonnisation. Mouvement Montréal comprend l’importance des SDC pour la croissance économique et le développement commercial à Montréal, et s’est engagé à établir des SDC dans tous les arrondissements de Montréal.

Projet Montréal – Valérie Plante : Dans notre annonce, du 8 octobre, nous avons, en effet, confirmé notre engagement pour l’ensemble du prochain mandat, le montant de soutien de 4,5M$ par année aux SDC pendant 4 ans (18M$), incluant un budget de fonctionnement récurrent de 200 000 $ à l’ASDM. Elles ont occupé une fonction cruciale durant la pandémie, et nous avons besoin, plus que jamais, qu’elles puissent continuer à occuper leur rôle de dynamisation des artères commerciales qui contribuent grandement à la qualité de vie des citoyens dans nos quartiers.
Un appui de 1M$ par année pendant 4 ans aux Associations commerciales est également prévu afin de soutenir aussi les plus petites rues commerciales présentes sur tout le territoire montréalais.(4M$)
Nous avons également confirmé, la poursuite du programme de piétonisation sur 4 ans, et ce programme pourrait être élargi pour inclure des projets pour les artères ne pouvant être piétonnisées. Il s’agit d’un engagement de 4M$ par année pendant 4 ans (16M$).

 

Questions : Êtes-vous d’accord pour défrayer au propriétaire le coût de la cotisation à la SDC lors d’une vacance commerciale sur le territoire d’une SDC, comme stipulé dans le rapport de la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation sur la problématique des locaux vacants sur les artères commerciales ?

BH : Mouvement Montréal subventionnera, mais ne couvrira pas entièrement, le coût de la cotisation à la SDC lorsqu’il y a d’une vacance commerciale sur le territoire d’une SDC.

VP : Oui, tout à fait et nous l’avons confirmé dans notre réponse à la Commission des locaux vacants. Dans notre plate-forme, il est prévu ceci :
«En collaboration avec le gouvernement du Québec, implanter des mécanismes pour que les propriétaires de locaux vacants contribuent financièrement aux Sociétés de développement commercial.»
(plate-forme 5.2 h).

DC : À l’époque de la parution du rapport de la commission, nous avions appuyé cette mesure parce que nous croyons que tous les propriétaires, y compris les propriétaires de locaux vacants, profitent du travail des SDC, mais que ces dernières sont énormément affectées par les locaux vacants. Ils tirent vers le bas la vitalité commerciale, la capacité d’offrir une expérience client intéressante.
Les SDC deviennent alors très vulnérables aux fermetures de commerces parce que leur financement dépend du nombre de commerces membres. Depuis deux ans, nous avons une belle illustration que des éléments conjoncturels affectent et fragilisent les SDC. Est-ce que nous allons transférer la cotisation à la SDC au propriétaire d’un local vacant? OUI.

B- Reconnaissance des SDC dans le rayonnement et le développement socio-économique de Montréal

Question : Seriez-vous favorable à mettre en œuvre un programme pour transformer les associations volontaires en SDC ou pour agrandir le territoire d’une SDC en collaboration avec l’ASDCM ?

VP : Vingt-et-une sociétés de développement commercial (SDC) sont constituées sur le territoire de la Ville de Montréal et environ une trentaine d’associations de commerçant.es sont également constituées. Nous pourrons appuyer certaines associations commerciales qui souhaiteraient se transformer en SDC. Toutefois, nous considérons que ce n’est pas l’ensemble des Associations qui auraient les caractéristiques et la taille pour se convertir en SDC.Lors de la réponse du comité exécutif, à la Commission des locaux vacants, le Service du développement économique a été mandaté afin de poursuivre les réflexions stratégiques avec l’Association des SDC de Montréal sur l’évolution du modèle des SDC, incluant le mandat, la gouvernance et le territoire d’intervention. L’Association des SDC de Montréal serait évidemment l’acteur tout indiqué pour accompagner les associations souhaitant se transformer en SDC ou des SDC qui voudraient élargir leur territoire.

DC : Chaque rue commerciale a sa propre réalité, mais nous croyons au modèle des SDC, c’est pourquoi nous sommes favorables à ce qu’il y ait plus de SDC. Celles-ci sont des partenaires de premier choix pour la Ville puisque les processus internes des SDC sont davantage standardisés et laissent davantage de traces que d’autres types d’organisations.
Certaines associations de commerçants auraient avantage à se transformer en SDC, je pense notamment à la rue Hochelaga à Tétreaultville, mais il faut respecter la démocratie. Chaque commerçant connaît sa réalité commerciale et connaît ce dont il a besoin pour prospérer. Le maire de Montréal ne doit pas se substituer au processus. Nous pouvons trouver une manière d’accompagner le processus de mise en place et le financement de la création de nouvelles SDC.
Sur l’agrandissement du territoire, nous pourrions être en faveur, mais nous croyons qu’il faut voir plus largement. Nous devons partir du principe qu’une SDC connaît mieux que personne ses besoins. Toujours dans le respect de la démocratie, nous pourrions parler d’agrandissement de territoire, mais aussi parler de l’ajout des propriétaires fonciers dans le membrariat. Nous croyons que tout en conservant le cadre légal du modèle des SDC, nous pourrions avoir plusieurs modèles adaptés aux besoins des commerçants d’un secteur.

BH : Oui, Mouvement Montréal comprend l’importance des SDC pour la croissance économique et le développement commercial à Montréal, et s’est engagé à établir des SDC dans tous les arrondissements de Montréal. Ce processus inclura la conversion des associations volontaires en SDC.

 

Question : Êtes-vous prêts à appuyer l’ASDCM pour développer la plateforme « Commerces Montréal » et à déposer la candidature de la Métropole pour la tenue du congrès 2023 de l’International Downtown Association ?

DC : Dans notre plan pour le commerce à Montréal, nous avons pris l’engagement de fonder un Observatoire sur le commerce qui récoltera des données et produira des analyses permettant aux SDC de mieux évaluer le rendement de leurs actions et le retour sur leur investissement. Un portail de référencement des commerces sur rue pourrait très bien travailler en collaboration avec l’Observatoire qui détient des données de première main.

Notre administration a toujours cru et supporté la venue d’événements internationaux. L’International Downtown Association est une opportunité majeure pour faire rayonner Montréal et sa vitalité commerciale, nous serons donc un partenaire dans le dépôt de la candidature de Montréal. Nous croyons que Montréal est une ville internationale et que ce type de congrès aide au développement de notre diplomatie urbaine. Nous devons augmenter globalement le nombre de congrès, de missions internationales, d’événements sportifs et culturels qui choisissent Montréal. Nous devons aussi réaliser que ça attire des visiteurs à Montréal et que ce n’est pas négligeable.

BH : Oui, Mouvement Montréal est prêt à soutenir le développement de la plateforme “ Commerces Montréal “ et à soumettre la candidature de la ville pour accueillir la conférence de l’International Downtown Association en 2023. Mouvement Montréal travaillera spécifiquement au renforcement de la présence commerciale internationale de Montréal en lien avec les grandes organisations d’affaires et les pôles économiques.

VP : Nous considérons que le projet de Commerces Montréal est un projet très porteur. Nous souhaitons collaborer avec l’ASDCM pour son développement, notamment en ce qui concerne le volet d’appui aux entrepreneurs pour trouver des locaux commerciaux. Nous pensons que la Ville doit devenir un partenaire important de cette démarche.
Projet Montréal est également en faveur d’appuyer la candidature de la métropole pour la tenue du Congrès 2023 de l’International Downtown Association.

 

C- Soutien aux commerçants et aux artères commerciales

Question : Souhaitez-vous maintenir et bonifier les programmes PRAM-Commerce, PRAM-artères en chantier et le Programme d’aide à l’accessibilité aux commerçants ?

BH : Oui, Mouvement Montréal maintiendra et améliorera les programmes PRAM-Commerce, PRAM-artères en chantier et le Programme d’aide à l’accessibilité aux commerçants.

VP : Oui. Les commerçant.es pourront aussi continuer de profiter de ces programmes de soutien financier, notamment le programme d’aide à l’accessibilité des commerces, le PRAM commerce, le programme Artère en transformation (qui remplace Artère en chantier), et le programme de compensation pour les établissements affectées par des travaux majeurs. Une enveloppe de 62 M$ leur sera réservée (le soutien aux SDC et piétonisation n’est pas inclus dans cette enveloppe). Ceci a été confirmé publiquement lors de notre annonce du 8 octobre.

Afin d’aider directement les commerçants, nous nous sommes également engagés à maintenir le Fonds Entrepreneuriat commercial créé par notre administration et disponible via le réseau PME MTL. Il s’agit d’un programme de subvention disponible pour les commerçants qui n’existait pas sous l’administration précédente. Un montant de 1M$ par année sera alloué pour maintenir ce Fonds (4M$) qui vise à soutenir l’implantation et la croissance des commerces et à appuyer le virage numérique.

Enfin, Projet Montréal continuera d’offrir à un coût symbolique les permis de terrasse l’an prochain, en 2022, permettant des économies évaluées à 2 M$ pour les restaurants et bars, dans les arrondissements dirigés par Projet Montréal.

DC : Nous croyons dans la valeur des différents PRAM. En 2015, l’administration de Denis Coderre a relancé le PRAM-Commerce et débloqué une enveloppe de 40 M$ pour l’ensemble des PRAM. Ce sont des programmes qui ont fait leurs preuves et nous allons continuer en ce sens. Pour le moment, il faut s’attaquer à la relance économique, mais certainement que les différents PRAM peuvent faire partie de la stratégie et une bonification de l’enveloppe n’est pas exclue. Pour sûr, il n’y aura pas de diminution.

Toutefois, nous devons effectuer une réforme du Programme d’aide financière pour les établissements affectés par les travaux majeurs. Ce programme est issu du Statut de la métropole, mais il n’a pas été bien pensé. Il est trop compliqué à mettre en place. Il y a des comptables qui ne sont pas capables de remplir les documents tellement il y a de détails. Il y avait 25 M$ au départ dans ce programme et deux ans plus tard, il restait 22 M$ même si le programme était rétroactif à 2016. En pleine pandémie, l’administration a laissé dormir l’argent pour les commerces. Ensemble Montréal avait proposé de rembourser les cotisations des SDC en 2020 avec une partie de cet argent qui dort, mais l’administration nous a refusé cette demande.

Question : Comptez-vous poursuivre la stratégie de la Ville de Montréal dans la réduction de l’écart du fardeau fiscal entre les immeubles résidentiels et non résidentiels ?

VP : Oui. Projet Montréal s’engage à poursuivre, tel que réalisé au cours de 3 des quatre dernières années, la stratégie de taux de taxation différencié pour les immeubles non résidentiels, permettant ainsi aux petits propriétaires commerciaux de continuer d’obtenir des réductions fiscales. La seule année d’exception, 2021, a vu un gel de taxes pour tous, y compris les immeubles non résidentiels. Nous avons également déjà annoncé que nous poursuivrons notre stratégie de taux différencié de taxation pour venir en aide aux petits commerçants, notamment en augmentant le plafond de la première tranche de taxation réduite de 750 000 $ à 900 000 $.

DC : Oui, tout à fait. C’est même essentiel. Sous Projet Montréal, le ratio de taxation commercial/résidentiel est devenu le plus élevé au Canada, et ce malgré la mise en place de la stratégie de réduction de l’écart du fardeau fiscal. Ça limite notre attrait pour que les entreprises s’installent à Montréal. Nous devons donc relancer cette stratégie, mais ce n’est pas suffisant. Nous devons aussi hausser à un million la première tranche du taux d’imposition différencié dans le non résidentiel, ce qui a été rendu possible avec le statut de la métropole.

À Ensemble Montréal, nous voulons aller plus loin et repenser la fiscalité municipale au complet. Nous nous sommes déjà engagés à permettre le paiement de la taxe foncière en 12 mois sans pénalité. Nous proposons un Chantier de la fiscalité stratégique, qui nous permettra de discuter et d’évaluer les façons d’utiliser la taxe foncière pour encourager certains comportements, en décourager d’autres que nous croyons néfastes. Nous voulons nous poser la question avec les Montréalais sur comment utiliser la taxation foncière dans une perspective de développement économique ou écologique. Par exemple, nous pourrions, avant le prochain rôle, créer des sous-catégories de taxation pour abaisser la taxe foncière des restaurants et des hôtels pour les trois années du rôle.

Aussi, il faut être en mesure d’aller chercher une portion de la taxe de vente québécoise et fédérale. En diversifiant les revenus de la ville ainsi, on peut s’assurer de pouvoir créer un lien entre la performance économique de la ville et les revenus de la ville. Ça va nous forcer à être meilleurs.

BH : Oui, Mouvement Montréal entend poursuivre la stratégie de la Ville de Montréal visant à réduire l’écart du fardeau fiscal entre les propriétés résidentielles et non-résidentielles. En effet, Mouvement Montréal s’est engagé à réduire, d’ici 2025, le taux d’imposition des propriétés industrielles et commerciales à 2,75x le taux d’imposition des propriétés résidentielles.

Question : Êtes-vous d’accord pour adopter une réglementation claire sur l’entretien et l’affichage des bâtiments et des locaux qu’ils soient vacants ou non ? Dans le cas d’une vacance ou d’une rénovation, êtes-vous d’accord pour développer un programme d’affichage en vitrine déployé par les SDC
(1.5 M$ annuellement)?

DC : Nous devons clairement donner aux SDC les moyens d’habiller les vitrines des locaux vacants qui nuisent à la trame commerciale et réduisent l’expérience des résidents et des consommateurs. Ensemble Montréal a appuyé cette mesure à l’époque de la commission des locaux vacants. Il y a trop de locaux laissés à l’abandon. D’abord, nous devons être en mesure de les identifier et c’est pour ça qu’on prévoit un registre des locaux commerciaux vacants à même la création de l’Observatoire du commerce. C’est la première étape.

Il est souhaitable d’y aller avec une réglementation qui invite les propriétaires à entretenir leur local et leur vitrine. Nous avons toutefois le souci de ne pas alourdir les coûts pour des propriétaires de locaux vacants à outrance. Notre objectif est surtout de s’assurer d’encourager les bons comportements. Il faudra s’asseoir avec l’ASDCM et les autres partenaires pour arriver à un bon équilibre

BH : Mouvement Montréal est d’accord pour qu’il y ait une réglementation claire sur l’entretien des immeubles, qu’ils soient vacants ou non. Mouvement Montréal a l’intention d’exiger l’entretien et la réparation complète des propriétés résidentielles et commerciales à Montréal.

VP : Nous considérons que l’entretien et l’aspect général du cadre bâti sur les artères commerciales jouent un rôle des plus importants dans leur vitalité et qu’un manque d’entretien constitue une nuisance. Par ailleurs, la Ville de Montréal a investi des dizaines de millions de dollars, au cours des dernières décennies, dans différents programmes de subventions aux propriétaires immobiliers et aux commerçants, afin d’améliorer le cadre bâti sur les artères commerciales montréalaises et ainsi favoriser l’expérience-client. Nous reconnaissons la compétence arrondissements en la matière et nous souhaitons émettre des balises et des recommandations permettant aux arrondissements de se doter d’une réglementation locale claire en ce sens.
Nous nous sommes également engagés à mettre en place un certificat de non occupation commerciale prévoyant des normes d’entretien pour les propriétaires.
Nous croyons qu’une collaboration entre les arrondissements, les propriétaires et les SDC serait positive pour en faciliter le déploiement.

Question : Seriez-vous prêts suite à votre élection à la mairie de Montréal de créer un comité aviseur pour planifier le développement et l’avenir des artères commerciales de Montréal? Ce comité devrait inclure des compétences multisectorielles provenant de : l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal, Service du développement économique, Service de l’urbanisme et de la mobilité, Service de la culture et Bureau du design ?

BH : Oui, Mouvement Montréal est prêt à créer un comité consultatif pour planifier le développement et l’avenir des artères commerciales de Montréal. Ce comité consultatif sera représentatif d’un ensemble diversifié d’entrepreneurs, de propriétaires de petites et moyennes entreprises, et d’experts dans les domaines de l’économie, des affaires et de l’expansion des marchés financiers.

VP : C’est une excellente idée, afin d’accroître la collaboration et maximiser les efforts de toutes les parties prenantes (les différents services de la Ville, arrondissements, SDC, etc).
Le développement de la vitalité d’une artère doit nécessairement prendre en compte des enjeux d’urbanisme, de mobilité, de développement économique, de verdissement, de culture, etc.
Le projet piloté par l’ASDCM sur les indicateurs de vitalité commerciale sera également un outil fort pertinent pour analyser et identifier les pistes d’action les plus pertinentes en fonction de la réalité de chacune des artères commerciales.

DC : Nous croyons dans la concertation et nous croyons à l’importance des SDC comme un interlocuteur de la ville. Toute planification de développement commercial, de transformation urbanistique, notamment, devrait se faire conjointement avec les partenaires que sont les SDC et même au niveau des arrondissements. Cela peut prendre la forme d’un comité aviseur pouvant se réunir sur une base régulière. Ce comité aviseur pourrait aussi avoir le rôle d’évaluer les différentes performances des partenaires. Nous devons mettre fin au travail en silo, c’est l’essentiel, peu importe la méthode que l’on prend pour y arriver.

Question : Est-ce que vous vous engagez à améliorer l’accessibilité de la Métropole à tous les types de transport en créant un outil de repérage numérique identifiant la disponibilité des stationnements pour les différents modes de transport tout en standardisant et optimisant la gestion du stationnement hors rue, tant privé que public ?

VP : Nous nous engageons à poursuivre les améliorations de l’application de stationnement de l’Agence de la mobilité et ce afin de rendre disponible en ligne l’information sur les stationnements libres à proximité des artères commerciales. (plate-forme 4.2 e)
Nous souhaitons également développer des partenariats avec des propriétaires de stationnements privés afin d’augmenter l’offre de stationnements temporaires lors d’opérations de déneigement.
(plate-forme 4.9 e)

DC : Le stationnement est une composante essentielle du transport montréalais; trop souvent les automobilistes tournent en rond pour trouver de l’espace. Pour le stationnement hors rue, un système de jalonnement dynamique peut être bonifié en partenariat avec l’agence de mobilité durable et les grandes institutions. Pour ce qui est du stationnement sur rue, nous proposons d’en simplifier la signalisation en créant un standard intuitif et facilement compréhensible. De plus, nous nous engageons à mettre en place un système de check-out pour les parcomètres afin que la ville possède des données adéquates sur l’utilisation en temps réel de ceux-ci. Sans la mise en place de ce système, il est impossible à la ville de colliger l’information sur le départ hâtif. Une fois toutes les données colligées, nous souhaitons tendre vers ce type d’application pour éviter la recherche de stationnement inutile qui engorge nos rues encore plus.

BH : Plutôt que d’investir dans des outils de suivi, Mouvement Montréal améliorera l’accessibilité de la métropole à tous les types de transport en :
• Retirant les cônes de construction qui limitent inutilement la mobilité des résidents.
• En revoyant toute la signalisation du stationnement pour faciliter et simplifier les procédures de stationnement public.
• Réduisant l’amende maximale pour les contraventions de stationnement à 40 $.
• Coordonner le développement de la piste cyclable avec les parties prenantes commerciales
et résidentielles.
• Offrir un stationnement gratuit tous les jeudis, vendredis et samedis.

Question : Si vous êtes élu·e, allez-vous faciliter rapidement la collaboration entre la STM, les arrondissements et les SDC lors de divers projets (fermeture de rue, piétonnisation, déplacement d’arrêts, événements culturels, festivals, etc.) et aussi, vous engagez-vous à augmenter l’offre de transport en commun sur les artères commerciales ?

DC : Dans les projets de piétonnisation ou des événements, souvent les SDC sont condamnées à faire elles-mêmes les liens avec la STM, alors que c’est du recours des arrondissements. Comme lors des chantiers, les arrondissements et la ville-centre doivent contacter rapidement la STM et les commerçants, pour établir une planification. Depuis 2018, la STM est à revoir son schéma de couverture d’autobus. Nous espérons que cette révision va permettre d’augmenter le service sur les artères commerciales. Or, la coordination des chantiers et des événements gagnerait beaucoup à avoir une administration proactive dans sa planification. Les commerçants gagneraient beaucoup à ce que les travaux soient communiqués davantage à l’avance pour qu’ils planifient notamment leur approvisionnement. Notre administration mettrait en place un système de communication entre la STM et les besoins des artères commerciales afin que celles-ci puissent desservir plus adéquatement les citoyens lors d’événements des SDC.

BH : Oui, Mouvement Montréal facilitera la collaboration entre la STM, les arrondissements et les SDC. De même, Mouvement Montréal s’est engagé à offrir la gratuité du transport en commun aux personnes de 25 ans et moins, et souhaite étendre cette offre à l’ensemble des résidents d’ici la fin du premier mandat.

VP : Oui, la Ville et les arrondissements doivent jouer un rôle de facilitation avec la STM lors d’initiatives développées sur les artères commerciales. Ces éléments pourront également être facilités par le Comité aviseur commercial, mentionné à la question 8. Les projets des deux derniers étés nous ont également permis de recueillir des données et de tester des solutions pour s’assurer que la desserte en transport collectif soit mieux intégrée à nos futurs plans de piétonnisation.

Nous voulons également financer l’adoption d’un plan de mobilité pour chaque artère commerciale, afin d’en faciliter l’accès, la cohabitation des différents modes de transport et d’assurer l’accessibilité universelle des commerces (plate-forme 4.2 d)).

Question : Envisagez-vous de créer un programme d’acquisition commercial et mettre sur pied un réseau d’incubateurs commerciaux sur le territoire des SDC ?

BH : Mouvement Montréal s’investit dans le soutien et la croissance de l’économie montréalaise. Pour ce faire, Mouvement Montréal mettra en place un réseau d’incubateurs commerciaux et va également :
• Établir un Centre d’affaires pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises, notamment en réduisant les délais d’examen des demandes d’aménagement et en rationalisant le processus de demande de licences d’affaires et de terrasses.
• Coordonner avec le gouvernement provincial la création de zones économiques dans les arrondissements à faible revenu, afin d’offrir des incitations fiscales aux petites entreprises.
• Soutenir une meilleure coordination entre la planification urbaine, les entreprises de construction et les petites entreprises.
• Identifier et soutenir de manière proactive les fabricants montréalais qui cherchent à distribuer leurs produits à l’échelle mondiale, afin d’accélérer l’obtention des autorisations municipales nécessaires.
• S’engager à réduire, d’ici 2025, le taux d’imposition des propriétés industrielles et commerciales à 2,75 fois le taux d’imposition des propriétés résidentielles.

VP : Pour protéger les commerçant-es des hausses de loyers démesurées causée par le marché spéculatif, Projet Montréal mettra sur pied le programme Accès-Locaux, un programme d’acquisition de locaux commerciaux permettant aux SDC et aux organisations à but non lucratif de garantir aux commerçant.es l’accès à des locaux commerciaux abordables. Une somme de 5 M$ est réservée pour lancer le programme et nous visons à terme, à rassembler un fonds de 100M$ en capital privé.

Par cet engagement, Projet Montréal répond à une recommandation du rapport sur la Problématique des locaux vacants sur les artères commerciales.
Nous croyons que l’ASDCM doit être un partenaire central dans cette initiative.

DC : Pour rendre les rues commerciales attractives et dynamiques, on se doit d’offrir une expérience renouvelée. Nous voyons d’un très bon oeil le fait que les SDC puissent acquérir des immeubles et permettre de créer des espaces qui puissent se renouveler. Par exemple, nous appuyons le fait que les SDC puissent créer des espaces de commodités ou même offrir des espaces pour des jeunes entrepreneurs qui veulent tester des marchés ou exploiter des boutiques éphémères. Nous pourrions alors dynamiser les rues commerçantes, mais également réduire le nombre de locaux vacants.

Il est évident qu’à mesure que la valeur des immeubles augmente, ce qui amène une hausse des taxes foncières et une hausse des loyers, il va être de plus en plus difficile de maintenir des commerces indépendants ou spécialisés. Il est difficile de créer une identité de quartier quand nous retrouvons les mêmes chaînes sur toutes les rues commerciales de la ville. Plusieurs villes font face à cette réalité et il faut le voir venir pour Montréal.
Nous devons réfléchir à la forme que cela peut prendre et quel serait le rôle de la Ville. Est-ce que la Ville pourrait être un prêteur de deuxième rang par exemple, comme on le voit dans certains domaines?

Question : Souhaitez-vous créer un programme structurant de transformation des artères commerciales à l’image des différents programmes bilatéraux entre la ville-centre et les arrondissements – tout en portant une attention particulière au centre-ville de Montréal – tels que : le programme de réfection et de verdissement des parcs locaux, le programme de soutien aux installations sportives extérieures, le programme de réfection des chalets dans les parcs locaux, etc. ?

VP : Nous partageons également cette vision de transformation structurante des artères commerciales et nous l’avons montré tout au cours de notre mandat. Nous nous engageons donc à poursuivre et à instaurer un programme d’amélioration des artères commerciales afin, notamment, d’augmenter le verdissement et d’y créer des places publiques ou des lieux de détente, etc.(plate-forme 4.2 a)
Nous nous engageons également à favoriser des solutions d’aménagement adaptées aux besoins des artères commerciales en facilitant l’implantation de mesures telles que les débarcadères, les zones de stationnement 15 minutes, les terrasses sur rue, les piétonnisations, le tout, de concert avec les marchands locaux et les SDC. (plate-forme 4.2 c)

Attractivité du Centre-ville :

Dans le but de faire du centre-ville de Montréal le centre-ville le plus attractif et vert en Amérique du Nord, dans notre annonce du 12 octobre, nous avons annoncé un plan robuste d’investissements de 1 milliard de dollars d’ici 2030, qui fera du centre-ville de Montréal un modèle d’attractivité. Parmi les projets qui seront réalisés, notons, par exemple, l’aménagement de places publiques au Square Phillips, et sur l’avenue McGill College, le réaménagement des artères centrales, telles que Sainte-Catherine et Peel, et la refonte des abords de l’autoroute Bonaventure. Une partie de ces investissements majeurs seront aussi dédiés à de nouveaux développements comme le secteur des Faubourgs et des terrains de la Molson, où de nouveaux parcs, des écoles et la mise à niveau des infrastructures souterraines sont prévus.
De plus, le verdissement du centre-ville est essentiel pour la qualité de l’expérience offerte au centre-ville. Projet Montréal procédera au verdissement du centre-ville, notamment, par la création de parcs dans les secteurs en développement, la création d’une zone zéro émission d’ici dix ans, et la mise en oeuvre la Stratégie d’électrification.
Différentes mesures pour les chantiers, la propreté, les enjeux d,itinérances, etc sont également prévus au centre-ville.

DC  : Lorsqu’il y a des besoins de transformation de artères commerciales, la Ville sera au rendez-vous. Pour assurer la réussite des transformations, nous devons avoir un plan en concordance avec les plans de réfection de la ville. Si une SDC démontre un besoin de transformation de sa rue commerciale, c’est le rôle de la ville-centre de le prioriser et de travailler avec les arrondissements pour le faire. Quand ça touche aux SDC, nous allons consulter les SDC. Ces dernières années, Projet Montréal a coupé 100 M$ pour la réfection des rues d’arrondissement. Nous devons absolument réinvestir ce 100 M$ de prime abord.
À Ensemble Montréal, nous croyons qu’il faut non seulement maintenir les fonds mais aussi en mettre en place pour les arrondissements, comme un fonds de propreté, un fonds de verdissement, mais aussi un fonds d’apaisement et de sécurisation des rues notamment. Nous croyons que les fonds dédiés aux arrondissements sont une bonne manière d’avoir des solutions adaptées aux besoins différenciés des arrondissements.

BH : Mouvement Montréal a proposé une politique d’infrastructure et d’urbanisme robuste qui comprend :
• Offrir des lignes directes de transport en commun entre les arrondissements périphériques et
le Mont-Royal.
• L’investissement et la création d’espaces verts (parcs, jardins communautaires) à travers la ville,
particulièrement dans les arrondissements à faible revenu.
• Augmenter le financement des programmes alimentaires locaux et des jardins communautaires.
• Améliorer l’accessibilité de Montréal grâce à des projets de renouvellement des trottoirs qui donnent
la priorité à l’aménagement de bordures de trottoir à toutes les principales intersections de Montréal.
• Établir des partenariats avec les départements de foresterie des grandes universités de Montréal afin
de mettre en place un programme de surveillance écologique des zones de biodiversité de Montréal.
• Investir dans les infrastructures sportives, y compris l’accès gratuit à toutes les installations récréatives
pour les familles à faible revenu.
• Investir dans des programmes parascolaires et des « carrefours jeunesse » dans les centres
communautaires de Montréal.