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DÉBAT DES CANDIDATS À LA MAIRIE DU PLATEAU-MONT-ROYAL 2021 – QUESTIONS AUX CANDIDATS

DÉBAT DES CANDIDATS À LA MAIRIE DU PLATEAU-MONT-ROYAL 2021 – QUESTIONS AUX CANDIDATS

La Table de concertation des SDC du Plateau-Mont-Royal qui inclut les quatre Sociétés de développement commercial (SDC) de l’arrondissement, sont heureuses à l’idée de faire partie à nouveau du processus démocratique et ainsi contribuer à façonner et rayonner la Métropole. Après tout, les commerçants et occupants des bureaux des SDC sont au coeur de la vitalité économique et culturelle d’un des secteurs les plus dynamiques de Montréal. Vous trouverez ci-dessous, rassemblées par catégorie, des questions et réponses des candidats à la mairie du Plateau Mont-Royal.

1.FINANCEMENT DU POUVOIR D’INTERVENTION DES SDC

Les Sociétés de développement commercial (SDC) jouent un rôle clé dans l’accompagnement des commerces et prennent des initiatives importantes pour encourager la vitalité commerciale, culturelle et sociale d’une artère ou d’un secteur de la ville. Elles prennent particulièrement à coeur ce rôle et avec la crise sanitaire actuelle, les SDC nous ont démontré plus que jamais leur nécessité, agilité et proximité tant avec les commerçants que la communauté. La base du financement privée des SDC est assurée par ses commerçants-membres (environ de 2 M$ par années). Cela dit, depuis 2011, suite à l’augmentation du tarif des parcomètres dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, la création du Fonds de dynamisation des artères commerciales par la Ville de Montréal a permis de compenser ces hausses de tarifs par un apport financier supplémentaire aux SDC de l’arrondissement. Cet apport financier est le principal levier des grandes initiatives et partenariats des SDC qui se produisent dans l’arrondissement, tels que le festival d’art public MURAL, les escouades de nettoyage, l’aménagement, les piétonisations, les veilleurs de nuit du boulevard. l’exposition à ciel ouvert, les week-ends gourmands, l’illumination de Saint-Denis, les emblématiques lumières de Noël de Laurier Ouest, le fleurissement, le projet d’illuminationde l’Avenue du Mont-Royal, l’événement RU, la marche aux flambeaux, et plusieurs autres projets. Malheureusement, le fonds de dynamisation n’est pas récurrent et son renouvellement annuel peut souvent être remis en question suite à la pandémie sanitaire. Pour les SDC, cela représentait en moyenne annuellement de 2015 à 2020 414 000$ pour l’Avenue du Mont-Royal, 400 000$ pour le boulevard Saint-Laurent, 175 000$ pour Saint-Denis et 60 000$ pour Laurier. Du côté des petites SDC comme Laurier et Saint-Denis, il est essentiel que le Fonds de dynamisation soit au montant minimum de ce que la ville-centre accorde aux autres SDC de la Ville de Montréal (environ 100 000$). Pour nous, ce fonds est essentiel afin de maintenir nos artères commerciales dynamiques et attrayantes.

Question : Est-ce que vous vous engagez à assurer les sommes équivalentes du Fonds de dynamisation des artères commerciales pour soutenir financièrement les SDC du Plateau-Mont-Royal comme avant la pandémie du COVID-19 ?

Luc Rabouin : Tout d’abord, il est important de souligner que le Fonds de dynamisation provient des revenus de parcomètres et que ces revenus fluctuent d’année en année. De plus, s’il n’y avait pas eu de programme de soutien d’urgence de la Ville, le montant alloué aux SDC du Plateau en 2021 aurait été de 0$ étant donné que le Fonds de dynamisation était à sec à cause de la pandémie. L’enjeu le plus important pour moi, à titre de maire du Plateau, est de stabiliser le financement des SDC du Plateau, de maintenir un niveau de financement comparable avec la situation des dernières années et d’assurer la prévisibilité de celui-ci. Je rappelle que Projet Montréal a déjà annoncé un engagement financier de 4,5M$ par année pour les 4 années de son mandat s’il est élu. Ce montant est basé sur les sommes versées aux SDC de Montréal en période de pandémie. Pour les SDC du Plateau, cela représente des sommes similaires aux dernières années et surtout, une stabilité et une prévisibilité pour 4 ans. C’est ce que je m’engage à défendre: un financement à un niveau comparable aux dernières années assuré pour 4 ans. En plus, Projet Montréal a déjà annoncé la reconduction du programme de soutien aux projets de piétonnisation estivale qui a représenté une source de financement pour les SDC de l’Avenue du Mt-Royal et du Boulevard St-Laurent, ainsi que pour l’association des commerçants de la rue Duluth en 2021.

Shant Karabajak : Notre administration croit au rayonnement culturel des quartiers montréalais et des artères commerciales. Nous voulons surtout renforcer l’intégration des SDC dans la représentation et l’activité de leurs artères commerciales. Ensemble Montréal s’engage à créer un programme d’aide financière aux SDC pour créer de l’achalandage sur les rues commerciales avec des événements culturels sous la perspective des quartiers culturels (PRAM-Culture). Ensemble Montréal compte mettre en place un fonds de 50 millions de dollars pour remédier aux enjeux de propreté, de sécurité et de santé urbaine présents sur de nombreuses artères commerciales.

Daniel Vazquez : Le fonds de dynamisation est là pour rester et j’aimerais bien voir une relance des autres SDC qui reçoivent moins de fonds, ce genre d’esprit de répartition se trouve dans l’ADN du parti.

Question : Êtes-vous prêts à soutenir financièrement les petites SDC de l’arrondissement à la même hauteur que le financement minimum accordé aux SDC hors de l’APMR ?

LR : Le nouveau programme de financement des SDC de 4,5M$ par année pendant quatre ans annoncé par Projet Montréal prendra en compte les besoins des plus petites SDC comme nous l’avons fait en 2021 pendant la COVID alors que j’étais le responsable du développement économique et commercial au comité exécutif. Si nous sommes élus le 7 novembre, le programme de financement comportera un financement minimum pour que les plus petites SDC puissent aussi réaliser leur mandat.

SK :

DV : 

 

2. TAXATION ET OCCUPATION DES LOCAUX

Selon nous, Montréal doit continuer de réduire l’écart du fardeau fiscal observé entre les catégories d’immeubles non résidentiels et résidentiels comme lors des derniers budgets de la ville. Nous espérons et demandons à ce que la Ville poursuivre dans cette direction pour les prochaines années. Dans le dossier de la lutte contre les locaux commerciaux en piètre état et laissés vacants, nous souhaitons que ce dossier demeure au coeur des priorités et des préoccupations du Plateau Mont-Royal et de la Ville de Montréal surtout en cette crise sanitaire. D’ailleurs, nous recevons favorablement les recommandations du rapport de la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation sur la problématique des locaux vacants sur les artères commerciales telles que: la création d’un registre des locaux vacants, d’améliorer la compétitivité de la fiscalité municipale en lien avec le secteur non résidentiel, mieux encadrer les loyers et baux commerciaux, limiter l’étalement commercial pour consolider l’offre existante, adopter les instruments d’urbanisme pour optimiser la mixité et améliorer l’offre commerciale et améliorer la dynamique et l’environnement commercial en misant sur l’expérience sur rue. Toutefois en raison de la pandémie, il y a plusieurs de ces recommandations qui n’ont pas été mises de l’avant. Ce qui est normal dans le contexte actuel, mais nous croyons qu’il sera essentiel, afin de favoriser la relance économique de Montréal, d’appliquer certaines recommandations dans un futur rapproché comme la création d’un registre des locaux vacants.

Question  : Est-ce que vous vous engagez à poursuivre la réduction de la taxation sur les propriétés non résidentielles et du moins de geler les charges fiscales au cours de votre mandat ?

LR : À l’échelle de Montréal, nous nous sommes déjà engagés à poursuivre la stratégie de taux de taxation différencié pour les immeubles non résidentiels, permettant ainsi aux plus petits propriétaires commerciaux de continuer d’obtenir des réductions de taxes. Nous avons même annoncé que nous ferions passer le montant de base permettant une réduction de taxes de 750 000$ à 900 000$ d’évaluation foncière, ce qui réduira encore plus les taxes pour les commerçants.

SK : L’administration actuelle nous a mis au pied du mur en augmentant les dépenses comme s’il n’y avait pas de lendemain. Avant même la pandémie, elle avait déjà fait augmenter les dépenses municipales de plus d’un milliard de dollars, soit une augmentation du budget de 20%… Du jamais vu! Cette administration nous amène au bord de la décote, et cela, malgré son augmentation de taxes au-delà de l’inflation (qu’elle avait promis ne pas faire) dès les premiers mois de son mandat.

DV : On est le seul parti qui envisage une réduction de l’écart entre les propriétés résidentielles et les non-résidentielles. J’aimerais bien le réduire pour arriver à un écart de 2.75x.

Question  : Si vous êtes élu, est-ce que vous allez mettre de la pression sur vos collègues et la Ville-centre afin que l’implantation rapide de plusieurs des recommandations du rapport Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation sur la problématique des locaux vacants sur les artères commerciales soit faites ?

LR :  Le comité exécutif de la Ville a déjà répondu favorablement à la plupart des recommandations de la Commission présidée par un élu du Plateau, Richard Ryan. Lors du dernier mandat, j’étais l’élu responsable de la mise en œuvre des recommandations, donc je me suis personnellement assuré que les choses avancent malgré la pandémie, et plusieurs actions sont déjà bien en marche. Par exemple, le travail pour la mise en place d’un outil de recension des locaux commerciaux est déjà en cours de développement et nous devrions avoir une première version d’ici la fin de l’année. Nous avons également déjà fait des représentations auprès du gouvernement du Québec. J’ai moi-même rencontré à ce sujet la ministre déléguée à l’économie, Lucie Lecours, afin de la sensibiliser à l’importance d’encadrer les baux commerciaux et, dans le cas où le gouvernement jugerait qu’il s’agit d’un problème particulier à Montréal, de nous transférer les pouvoirs pour que la Ville puisse le faire. Nous avons également annoncé la création du programme «Accès-Locaux», en collaboration avec les SDC et différents partenaires financiers. C’est un projet sur lequel j’ai beaucoup travaillé et qui me tient particulièrement à cœur. Nous nous sommes aussi engagés à mettre en place un certificat de non occupation commerciale prévoyant des normes d’entretien et à accélérer l’amélioration de l’expérience sur les artères commerciales. Du côté de la Ville centre, nos engagements reflètent largement les préoccupations des SDC, ce qui est normal étant donné l’étroite collaboration que nous avons eu au cours des dernières années et le partage d’une vision et d’objectifs communs. À l’échelle de l’arrondissement, nous entendons poursuivre la modernisation de certaines règles d’urbanisme afin de les adapter à la réalité commerciale actuelle, tout en maintenant une grande qualité de vie pour les résidents. Celles-ci devront notamment permettre d’assurer l’entretien et la propreté des locaux vacants et faciliter leur occupation transitoire.

SK : Nous allons certainement mettre de la pression sur les collègues de la Ville-centre afin que l’implantation rapide de la grande majorité des recommandations du rapport de la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation sur la problématique des locaux vacants sur les artères commerciales. Plusieurs de nos engagements reposent sur l’implantation rapide des recommandations de la Commission. Pour vous donner quelques exemples, nous reconnaissons l’importance des artères commerciales, notamment en augmentant le nombre de mobilier urbain pour les aînés, dont des bancs publics rehaussés partout en ville. Nous allons utiliser la taxation foncière sur les terrains vacants desservis afin de contrer la spéculation et stimuler le développement de nouvelles unités d’habitation, tout en collectant de nouveaux capitaux dédiés à l’habitation. Parmi nos engagements, nous allons mandater la Commission sur les finances et l’administration pour étudier une taxe sur les logements vacants, en s’inspirant du “Empty Home Tax” de Vancouver afin de réduire l’inoccupation artificielle du parc résidentiel. C’est très important pour l’administration Coderre-Gelly de mettre en place des registres de baux résidentiels et de locaux commerciaux, vacants et non vacants. Notre plan sera donc d’encadrer et de mieux structurer avec des solutions ciblées tout ce qui est en lien avec les artères commerciales, les locaux vacants, le service offert aux commerçants ainsi qu’à adapter les instruments d’urbanisme.

DV : En ce qui concerne les recommandations du rapport Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation, je m’engage à faire adapter les points qui n’ont pas été adaptés, ainsi qu’à réduire la  les délais d’examen des demandes d’aménagement pour les petites et moyennes entreprises.

 

3- Aménagement d’un café terrasse sur le domaine public

Avec la crise de la COVID, nous tenons à saluer l’initiative en place pour le prix de l’installation d’une terrasse sur le domaine public à 50$ et la souplesse de l’administration publique pour l’envoi des croquis des projets de terrasses par les commerçants pour validation. Cette dernière mesure a fortement été apprécié par nos membres restaurateurs et nous espérons qu’elle restera en place. Toutefois, bien que la volonté des élus de l’arrondissement soit de faire du PMR un quartier à l’échelle locale, nous constatons que le coût du permis, en temps normal, pour l’aménagement d’un café terrasse sur le domaine public dans l’APMR est l’un des plus dispendieux, sinon le plus onéreux à Montréal. Nous croyons qu’il serait bien de revoir la tarification et de s’inspirer du règlement de l’arrondissement de Verdun qui établi le coût d’une terrasse café par un prix fixé au mètre carré. Selon nous, cette approche est plus équitable pour les commerçants que celle actuelle du Plateau-Mont-Royal. D’ici la mise en place d’une nouvelle réglementation et avec la crise sanitaire que nous vivons, si nous désirons que notre quartier demeure attrayant pour de futurs commerçants désirant avoir un café terrasse dans le domaine public, il faut minimalement envisager de maintenir le tarif symbolique de 50$ ou de geler les tarifs pour l’année 2022.

Question  : Est-ce que vous vous engagez à revoir rapidement la réglementation sur la tarification de l’aménagement des cafés terrasses sur le domaine public afin de faciliter l’accessibilité et de diminuer le fardeau financier des commerçants ?

LR : Étant donné la situation particulièrement difficile vécue par les cafés – restaurants et bars qui luttent pour leur survie – je confirme que nous maintiendrons les tarifs symboliques à 50$ en 2022. Nous nous attendons en contrepartie au respect des règles de bon voisinage et d’accessibilité universelle des cafés-terrasses par tous les commerçants. Au cours de la dernière années, nous avons élargi de manière importante les possibilités d’aménagement de cafés-terrasses en les rendant possibles sur les plus petites rues commerciales comme Duluth, St-Viateur ou Laurier Est. Nous sommes ainsi passés de 93 terrasses en 2020 à 185 terrasses en 2021, soit le double. Je rappelle que nous avions déjà réduit les coûts des cafés-terrasses en prévision de l’année 2020, avant la pandémie. En regard de l’année 2023 et des suivantes, je demeure ouvert à discuter des différents modèles possibles de tarification des terrasses avec les SDC et les associations commerciales du Plateau.

SK : Notre administration travaille pour vous, pour rendre Montréal une ville meilleure, inclusive, en se basant sur des actions pour construire une vision de Montréal de demain. Pour cela, nous allons prendre tous les moyens afin de faciliter l’accessibilité et de diminuer le fardeau financier des commerçants. Ainsi, nous allons certainement revoir la réglementation sur la tarification de l’aménagement des cafés terrasses et trouver une solution durable. Ensemble Montréal s’engage à diminuer et simplifier la paperasse requise pour l’obtention de permis, notamment pour permettre aux entrepreneurs et commerçants d’installer plus simplement et rapidement des enseignes, du mobilier urbain et des terrasses, tout en respectant la réglementation en cours.

DV : On a parlé avec assez de commerçants pour nous rendre compte qu’on aurait dû offrir plus de support durant la pandémie. On va réduire le prix de la tarification sur l’aménagement des cafés terrasses et on pense que la ville peut offrir des bancs et des zones de confort près de commerces pour motiver les gens à passer plus de temps dehors.

Question : Seriez-vous prêts à maintenir le prix symbolique de 50$ pour l’installation d’un café terrasse ou de geler les tarifs pour 2022, le temps de revoir la réglementation ?

LR : Oui, j’ai déjà confirmé cela. Pour votre information, cela a représenté une perte de revenus d’environ 400 000$ par année pour l’arrondissement en 2020 et 2021.

SK : Les cafés-terrasse rendent notre ville plus vivante et il est important pour nous de continuer à encourager cette pratique. Oui, nous proposons de maintenir le prix symbolique de 50$ pour l’installation d’un café terrasse ou de geler les tarifs pour la prochaine année. Trop nombreux commerçants se font présentement dire que le terrasse ne pourra plus avoir pignon sur rue dans les prochaines années, nous allons clarifier la situation réglementaire et s’assurer que l’arrondissement puissent avoir tous les terrasses possibles, tout en respectant la qualité de vie des citoyens.

DV : On va maintenir le prix symbolique  et on pense que la relance se passe par un investissement stratégique lors de prochaines planifications urbaines.

 

4- Utilisation légère du domaine public, aménagement et verdissement

Les commerçants de toutes les grandes villes du monde utilisent régulièrement le domaine public, de manière légère, afin de promouvoir leurs produits et services auprès du public, ou tout simplement pour optimiser l’expérience des clients et passants autour de leur espace. Ils installent des panneaux sandwichs sur le trottoir, des bancs publics, des terrasses, des bacs à fleur, etc.
Malheureusement, la Ville de Montréal interdit la plupart de ces initiatives. Cependant, dans un arrondissement comme Verdun, une dérogation a été introduite afin de permettre ces pratiques. Nous souhaitons que ce type d’allégement réglementaire soit étendu à tous les arrondissements et permettra aux commerçants de prendre des initiatives locales pertinentes, considérant qu’elles peuvent être assez facilement encadrées par les arrondissements. et dans le respect de l’accessibilité universelle.

Question  : Est-ce que vous vous engagez à créer une politique réglementaire qui permettrait aux commerçants de l’APMR d’occuper légèrement le domaine public dans le respect de l’accessibilité universelle ?

LR : Dans la mesure où les normes d’accessibilité universelle peuvent être respectées en tout temps et que certaines normes de qualité du design sont mises en place, et que les associations commerciales s’engagent à jouer un rôle actif pour veiller à une utilisation légère et judicieuse du domaine public, je suis ouvert à ce que nous travaillions ensemble à l’élaboration de cet encadrement. Je privilégierais la réalisation d’un projet pilote, dans un premier temps, afin d’évaluer l’expérience et de procéder aux ajustements avant de l’étendre plus largement.

SK : Ensemble Montréal est d’avis que Montréal est une métropole culturelle. Elle représente un atout formidable pour Montréal, que ce soit par son expression ou son vivre-ensemble, elle agit comme moteur de fierté de développement économique ici et à l’international. On reconnaît que ses nouveaux créateurs sont dans nos musées, dans nos théâtres, mais aussi dans tous les espaces publics. Nous voulons faire de Montréal une ville ouverte, innovante et créative. Nous allons bien sûr s’inspirer des pratiques de d’autres arrondissements afin de proposer une solution d’allègement pour le domaine public. Nous allons moderniser notre approche en diminuant et simplifiant la paperasse pour obtenir les permis de la Ville de Montréal, notamment pour permettre aux entrepreneurs et commerçants d’installer plus simplement et rapidement des enseignes, du mobilier urbain et des terrasses, tout en respectant la réglementation en cours.

DV : Oui, on est prêt à permettre plus de visibilité pour nos commerces Cependant, comme toujours, on devra faire des inspections pour nous assurer que le passage de piétons et la vie résidentielle ne soit pas bloqué ou perturbé.

 

5- État des trottoirs, du mobilier urbain et de la propreté

L’état des trottoirs, du mobilier urbain et de la propreté sur les artères commerciales du Plateau-Mont-Royal s’est amélioré mais il reste beaucoup de travail à faire. Bien que certaines SDC de l’arrondissement investissent plusieurs milliers de dollars annuellement dans des brigades de propreté, tout en favorisant la réinsertion sociale avec des organismes tel que TAPAJ, il n’en demeure pas moins qu’il y a place à amélioration du mobilier urbain et des trottoirs de la Ville. Nous vous rappelons que notre arrondissement est une destination prisée par les gens d’ici et d’ailleurs. Les touristes internationaux reviendront sous peu après la crise sanitaire pour découvrir les beautés de notre quartier. N’oublions pas que l’expériences client débutent dans l’espace public. Par exemple, l’état des trottoirs sur la rue Laurier laisse à désirer et cause des problèmes aux personnes à mobilité réduite ainsi que le manque de poubelles et de recyclages. Dès lors, il serait bien d’envisager un plan de revitalisation du mobilier urbain, de l’état des trottoirs tout en mettant l’emphase sur la propreté et l’embellissement.

Question  : Si vous êtes élu à la mairie de l’arrondissement, est-ce que vous engagez à élaborer un plan pour revitaliser le mobilier urbain et l’état des trottoir sur artères commerciales ?

LR : Nous avons effectivement investi des montants importants pour réparer les trottoirs de l’avenue du Mont-Royal et du boulevard St-Laurent, qui en avaient bien besoin, et ce même s’il ne s’agit pas d’une responsabilité locale, l’aménagement des artères relevant de la Ville centre. Je vais continuer d’insister, à titre de maire du Plateau, pour que la Ville centre augmente les ressources attribuées à la réfection des trottoirs pour les artères commerciales, mais nous n’hésiterons pas à intervenir localement si les sommes requises ne sont pas disponibles du côté de la ville centre. Cet engagement est indiqué dans notre plateforme locale. Le mobilier est quant à lui entretenu régulièrement ou remplacé au besoin. Nous nous sommes également engagés à prolonger la brigade de propreté estivale sur une base annuelle sur les rues commerciales et à ajouter des paniers de rue au besoin.

SK : Embellir la ville est crucial pour notre Parti et pour notre arrondissement. Nous voulons mettre une politique en place pour “tout faire plus beau” allant du mobilier urbain aux plaques d’égouts en passant par les lampadaires, les terre-pleins et toute autre infrastructure qui fait du ressort de la Ville. Nous allons travailler à rendre la rue Laurier plus belle et plus accessible. Nous avons récemment annoncé la création de 6 fonds dans lesquels les arrondissements pourront puiser pour des missions, dont la propreté, l’entretien des trottoirs, entre autres. Ainsi les arrondissements auront une certaine indépendance pour réaliser les projets, tout en respectant le partage de compétences entre la ville et les arrondissements bien évidemment.

DV : Je m’engage à améliorer l’état de nos trottoirs à travers l’application mobile. On mettra une bonne partie du budget pour la réfaction des trottoirs, ainsi que le développement urbain.

 

6- L’enjeu de la recrudescence de l’itinérance dans le Plateau-Mont-Royal

L’enjeu de la hausse de la présence de la recrudescence de l’itinérance dans le Plateau-Mont-Royal soulève des inquiétudes de sécurité et de propreté pour les résidents, les commerçants et les visiteurs qui viennent sur nos artères commerciales. Nous tenons à souligner tous les efforts mis de l’avant par l’arrondissement et par les intervenants tel que la création d’une maison de chambre pour les populations marginalisées afin d’offrir un toit et des services professionnels pour les aider et leur offrir des soins. Or, nous croyons qu’il faut poursuivre les bonnes initiatives et que nous sommes dans la bonne direction pour aider et offrir des soins appropriés aux populations marginalisées du Plateau-Mont-Royal. Cependant, les Plans de cohabitation sociale et de partage de l’espace public (Métro Mont-Royal et Milton-Parc) devraient être bonifiés et soutenus en collaboration avec les intervenants locaux (Centre d’amitié autochtone de Montréal, équipe Connexion CIUSSS, Exeko, Plein Milieu, SPVM – PDQ 38, etc.) et les acteurs socioéconomiques (les SDC, associations de commerçants, etc..).

Question  : En tant que futur maire, êtes-vous prêt à bonifier les Plans de cohabitation sociale et de partage de l’espace public auprès des populations marginalisées en collaboration avec toutes les intervenants locaux et les acteurs socioéconomiques sur cet enjeu prioritaire de notre arrondissement ?

LR : Nous entendons poursuivre le travail de concertation sur l’itinérance avec le réseau de la santé (CIUSS), la ville-centre, le SPVM, les associations de commerçants et les organismes communautaires afin que les personnes en situation d’itinérance puissent avoir accès aux services dont elles ont besoin, notamment en matière d’hébergement, de logement et de soutien psychosocial et que les résident.es et les commerçant.es puissent vivre et travailler dans un milieu de vie sécuritaire. La mairesse et cheffe de Projet Montréal s’est quant à elle engagée à doubler le budget annuel en matière d’itinérance. La situation particulière de l’itinérance autochtone dans le quartier Milton-Parc et dans le secteur St-Denis/Mont-Royal est explicitement mentionnée dans les engagements de Projet Montréal en la matière, avec des propositions de services adaptés culturellement. Une cellule de crise pilotée par le CIUSS du centre-sud a aussi été mise en place en septembre, regroupant l’ensemble des acteurs impliqués et reconnaissant que le phénomène dépasse largement l’enjeu de cohabitation sociale, et qu’il s’agit bien d’un enjeu de santé et de sécurité publiques. Je continuerai de contribuer à la recherche de solutions en ajoutant des ressources d’arrondissement au besoin, et en interpellant tous les acteurs qui ont une responsabilité publique à
prendre, particulièrement le réseau de la santé, afin qu’ils nous aident à faire face à la situation.

SK : La Ville que nous connaissons aujourd’hui s’est construite et s’enrichit grâce à l’ensemble de ses composantes, issues de diverses communautés. Nous comprenons la situation difficile présente dans le secteur de Milton-Parc et autour du Métro Mont-Royal. Ensemble Montréal souhaite bonifier et adapter les ressources dans une logique territoriale. En clair, une administration responsable doit être proactive et agile face aux enjeux d’itinérance en voulant mettre toute l’énergie nécessaire pour que des options soient offerts aux Montréalais les plus vulnérables afin qu’ils vivent dignement, notamment en créant 1800 logements avec des services d’accompagnement psychosocial, en requalifiant des hôtels en nouvelles maisons de chambres de transition et de relogement, en cherchant une augmentation du financement pour le Programme de supplément au loyer dédié aux personnes en situation d’itinérance. Il est également essentiel d’augmenter le financement afin de répondre aux nombreux besoins de l’itinérance en réservant 36 M$ au budget de la Ville de Montréal dédié à l’itinérance et en créant un fonds de 10M$ dédié aux SDC,
notamment pour financer des services communautaires et répondre aux enjeux de cohabitation.

DV : Oui, nous proposons une solution à court terme: on va augmenter la capacité et les subventions pour les plans de cohabitation et des hébergements qui s’y retrouvent. Il y a des hébergements ou des organismes qui n’ont pas les moyens de faire de la détox, de l’accompagnement et ce manque de fonds contribue à la situation actuelle, on veut agir rapidement. Dans notre plan on propose 30,000 logements abordables et 24,000 logement sociaux; notre solution à long terme c’est de leur offrir un loyer et d’ouvrir plus de portes pour eux avec des bourses et en nous assurant que la discrimination à l’embauche.

 

7- L’aménagement de la Place Gérald-Godin

“ En 2013, la Société de transport de Montréal (STM) a annoncé son intention de mettre à niveau la station de métro Mont Royal et de la rendre conforme aux normes d’accessibilité universelle. Saisissant cette opportunité, l’arrondissement a amorcé en 2014 une réflexion en profondeur et invité les citoyens à participer à la démarche de cocréation « Imaginons la place Gérald-Godin! », pour développer la vision du secteur. Réalisé en 2016, le concept d’aménagement préliminaire propose d’étendre les limites de la place Gérald-Godin au-delà de l’îlot piétonnier qui la définit actuellement, pour en faire un lieu rassembleur, audacieux et axé sur le développement durable, au cœur du Plateau et de Montréal. À l’étape d’étude de faisabilité, le projet d’aménagement de la place Gérald-Godin devrait démarrer à la suite du chantier de l’édicule de la station de métro Mont-Royal qui a débuté en 2018 pour être complété au début de 2022.” Tiré du site web de la Ville de Montréal La COVID soulève des inquiétudes quant à la réalisation de l’aménagement de la Place Gérald-Godin pour ce qui de l’échéancier et autres. Ce projet qui se situe en plein cœur du Plateau et à côté du métro Mont-Royal, est la porte d’entrée sur plusieurs de nos artères commerciales.

Question  : Est-ce que vous allez faire de l’aménagement de la Place Gérald-Godin une priorité dans le cadre de votre mandat ?

LR : Il s’agit d’un projet prioritaire pour l’arrondissement. Nous poursuivrons le réaménagement et le verdissement du Pôle Gérald-Godin, autour du métro Mont-Royal, suite aux travaux de la STM.

SK : Le projet de réaménagement de la Place Gérald-Godin représente la vision du milieu dans lequel la place s’inscrit. Cette réalisation intégrée sera porteur pour la collectivité. Mon mandat sera axé sur l’accessibilité en transport collectif, le développement durable, le vivre-ensemble et tout ce qui va rehausser le bien-être de notre arrondissement. Une administration locale d’Ensemble Montréal promet de faire de la réalisation de la Place Gérard-Godin un projet prioritaire.

DV : Oui. Dans notre programme on vise à rendre toutes les stations de métro accessibles d’ici 2028; cet aménagement nous rapproche de notre objectif.

 

8- Maintenir la collaboration entre la Table de concertation avec l’APMR

Les quatre Sociétés de développement commerciale du Plateau-Mont-Royal investissent près de 2 millions annuellement en fonds privés dans le développement économique, culturel et social. Cet apport est essentiel pour la vitalité de nos artères commerciales et nous en sommes fiers. En 2019, les SDC ont créé la Table de concertation des SDC du Plateau-Mont-Royal. La création de ce lieu d’échange permanent entre les SDC et la direction de l’APMR a été un succès et d’une grande aide avec la crise sanitaire sans précédent que nous vivons. Nous avons constaté qu’en travaillant ensemble, nous étions plus efficaces, plus efficients et que les communications étaient meilleures entre nous. Au final, nous en sommes tous sortis gagnants de la mise en place d’une telle structure collaboratrice. Toutefois, il reste beaucoup de travail à faire et de nouveaux défis nous attendent à la sortie de la pandémie.

Question   : En tant que futur maire, considérez-vous, vous investir à cette table de manière périodique et régulière avec des membres de votre direction afin de travailler sur des projets concrets, innovants et tangibles pour l’APMR ?

LR : Nous continuerons bien évidemment à nous y investir de manière régulière avec des membres de notre direction dans une optique de collaborations concrètes. Nous souhaitons par ailleurs développer conjointement avec cette table un Plan d’action Commerce pour le Plateau.

SK : Une administration locale d’Ensemble Montréal sera à l’écoute des commerçants et des sociétés de développement commerciales présentes sur son territoire. Nous nous engageons à avoir des contacts fréquents entre notre administration et les différents acteurs locaux pour faire avancer l’ensemble des projets concrets, innovants et tangibles pour l’épanouissement du Plateau-Mont-Royal.

DV : Bien sûr! Les consultations et les collaborations font partie du changement que l’on veut apporter en ville. On veut s’impliquer pour connaitre les défis et agir en conséquence à l’hôtel de ville. Pareillement, on veut pas réinventer la roue, tout ce qui marche bien en ce moment sera pas touché pour qu’on puisse se concentrer sur les enjeux urgents de l’arrondissement en termes de qualité de vie, logement, reverdissement et accessibilité.

 

9- Demandes spécifiques et enjeux de chacune des quatre SDC de APMR

A- Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL)

Pour la SDBSL, il est primordial que Montréal se dote d’une charte ou d’une politique de la vie nocturne comme c’est le cas dans plusieurs grandes villes du monde. Le “nightlife fait partie de l’ADN de la Main.. C’est une demande récurrente de la SDC lors des trois dernières élections municipales. Avec le contexte de la crise sanitaire qui a durement touché le milieu des boîtes de nuit dans la métropole, il est primordial que Montréal emboîte le pas dans cette direction pour assurer et soutenir la relance économique de ce secteur névralgique.

Question  : Si vous êtes élu, est-ce que vous seriez prêt à appuyer la mise en place d’une première charte ou politique de la vie nocturne à Montréal ?

LR : Bien sûr. Notre administration a d’ailleurs soutenu l’organisation du premier sommet de la nuit à Montréal. Nous avons aussi octroyé un montant de 600 000$ sur 3 ans à l’organisme Mtl 24/24 notamment pour collaborer avec la Ville à la mise en place d’une première Politique de la vie nocturne, mais aussi plus largement à l’établissement et la mise en œuvre d’actions concrètes allant en ce sens, incluant des travaux sur la révision de la réglementation, la participation citoyenne et la cohabitation avec les voisinage.

SK : Pour Ensemble Montréal, l’économie de la nuit, le “nightlife”, fait partie des images de marque de notre métropole. Une ville agréable le jour, comme le soir. Montréal est reconnue depuis des décennies comme une ville où les soirées sont animées. Je ne sais pas si ça doit passer par une charte/politique de la vie nocturne, mais nous pensons qu’il doit y avoir clairement un diagnostic du potentiel économique et culturel de la vie nocturne pour en aller chercher le maximum.

DV : Suite à la crise sanitaire sans précédent, la SDAMR a produit en partenariat avec l’APMR un projet-pilote pour une piétonisation durant tout l’été 2020 et 2021. Ce projet-pilote fut un franc succès auprès des commerçants, des résidents et des nombreux visiteurs qui en ont pleinement profité. Dès lors, la SDC a fait une consultation publique en automne 2020 auprès de ses membres afin de savoir leurs opinions, suggestions et améliorations à apporter, les contraintes de la piétonisation, etc. Des études sont également en cours dans le cadre de la piétonnisation 2021. Nous avons  atteint notre objectif en 2021 de produire un meilleur projet de rue piétonne. Le site est magnifique, l’achalandage est en hausse, la satisfaction des résidents et usagers est positive, le nombre de plaintes est clairement en baisse, le taux de locaux vacants diminue, les ventes semblent stables (un exploit dans le contexte) et la cohabitation vélos/ piétons obtient il nous semble, la note de passage. Tout ce travail et ces résultats positifs n’auraient pu être possible sans la collaboration entre nos équipes SDC-arrondissement, qui a été exceptionnelle, malgré les nombreux défis à relever.

Le conseil d’administration de la SDAMR et la grande majorité des commerçants sont favorables à la reconduction du projet pour les prochaines saisons estivales. C’est ce qui s’est produit et qui s’est avéré encore une fois une belle réussite grâce au travail de collaboration entre la SDC, ses membres, l’arrondissement, la Villecentre et les différents services (police, pompier, etc.).

Dès lors,  nous aimerions pérenniser le projet de piétonisation estivale de  l’avenue Mont-Royal pour les prochaines années et d’en améliorer l’attractivité et l’appropriation citoyenne.

Question  : Si oui, seriez-vous prêt à appuyer la reconnaissance du boulevard Saint-Laurent comme une artère de la vie nocturne ?

LR : Le Boulevard est une artère de la vie nocturne à Montréal, cela ne nous dispense pas de mettre en place des mesures favorisant la bonne cohabitation avec le voisinage. Il n’existe
pas de dénomination ou de statut “artère de la vie nocturne” dans le zonage, donc il faudrait mieux comprendre ce que vous entendez par cette reconnaissance.

SK : Le boulevard Saint-Laurent a toujours été une artère de divertissement, de bar et de soirée bien arrosée. La pandémie de COVID-19 a fait mal à l’économie nocturne de notre métropole. Montréal doit relancer cette économie. Nous ne sommes pas contre la reconnaissance du boulevard Saint-Laurent comme une artère de vie nocturne, mais nous souhaitons consulter l’ensemble des parties prenantes et les citoyens de ce secteur afin de définir une vision d’ensemble du développement nocturne. Ensemble Montréal est en faveur d’étendre les heures d’ouvertures des
commerces, mais dans le respect de la qualité des vies des citoyens.

DV :

B- SDC de l’avenue Mont-Royal 

Suite à la crise sanitaire sans précédent, la SDAMR a produit en partenariat avec l’APMR un projet-pilote pour une piétonisation durant tout l’été 2020 et 2021. Ce projet-pilote fut un franc succès auprès des commerçants, des résidents et des nombreux visiteurs qui en ont pleinement profité. Dès lors, la SDC a fait une consultation publique en automne 2020 auprès de ses membres afin de savoir leurs opinions, suggestions et améliorations à apporter, les contraintes de la piétonisation, etc. Des études sont également en cours dans le cadre de la piétonnisation 2021. Nous avons atteint notre objectif en 2021 de produire un meilleur projet de rue piétonne. Le site est magnifique, l’achalandage est en hausse, la satisfaction des résidents et usagers est positive, le nombre de plaintes est clairement en baisse, le taux de locaux vacants diminue, les ventes semblent stables (un exploit dans le contexte) et la cohabitation vélos/ piétons obtient il nous semble, la note de passage. Tout ce travail et ces résultats positifs n’auraient pu être possible sans la collaboration entre nos équipes SDC-arrondissement, qui a été exceptionnelle, malgré les nombreux défis à relever. Le conseil d’administration de la SDAMR et la grande majorité des commerçants sont favorables à la reconduction du projet pour les prochaines saisons estivales. C’est ce qui s’est produit et qui s’est avéré encore une fois une belle réussite grâce au travail de collaboration entre la SDC, ses membres, l’arrondissement, la Ville centre et les différents services (police, pompier, etc.). Dès lors, nous aimerions pérenniser le projet de piétonisation estivale de l’avenue Mont-Royal pour les prochaines années et d’en améliorer l’attractivité et l’appropriation citoyenne. 

Question : Est-ce que vous vous engagez à appuyer la piétonisation estivale de l’avenue du Mont-Royal pour les prochaines années et à mettre en place des mesures de soutien financier prenant en compte l’étendue du territoire et la programmation culturelle ?

LR : Nous nous engageons à pérenniser la piétonnisation estivale de l’avenue du Mont-Royal en collaboration avec la SDAMR, la Ville de Montréal et les citoyen.nes. De plus, nous avons
également annoncé qu’une administration de Projet Montréal à l’échelle de la Ville reconduirait pour les quatre prochaines années le programme de piétonnisation estivale doté d’un budget de 4M$ par année. L’absence du soutien financier de la Ville aurait un impact sur notre capacité de réalisation.

SK : Oui. La piétonisation, lorsque faite en consultation avec l’ensemble des acteurs économiques et résidents, est un outil formidable dans l’attrait commercial et touristique d’une artère. Suite aux expériences des deux dernières années, nous allons analyser ce qui a bien fonctionné et ce qui a posé problème.

DV : Oui. La piétonisation, lorsque faite en consultation avec l’ensemble des acteurs économiques et résidents, est un outil formidable dans l’attrait commercial et touristique d’une artère. Suite aux expériences des deux dernières années, nous allons analyser ce qui a bien fonctionné et ce qui a posé problème.

 

Question  : Vous engagez-vous à amorcer le travail de production en partenariat avec l’arrondissement et la SDAMR dès le début de chaque année ?

LR : Nous nous y engageons et comprenons l’importance de planifier le plus en amont possible.

SK : Oui. Une administration locale Ensemble Montréal s’engage à être proactive avec l’ensemble de l’écosystème économique du Plateau-Mont-Royal. C’est en consultant régulièrement nos partenaires que l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal pourra établir de meilleure relation avec l’ensemble des parties prenantes sur son territoire.

DV : Oui, on va avancer de façon très pragmatique en regardant les résultats de 2021 et en écoutant vos recommandations.

 

C – SDC Rue Laurier est et ouest

La SDC Laurier Ouest a à cœur la simplification des processus administratifs en vue d’uniformiser le tout car l’artère commerciale et la SDC sont situées dans deux arrondissements, soit APMR et Outremont. ce qui complexifie l’aménagement et la vision de développement de la rue. Dès lors, c’est la seule SDC à Montréal avec ce problème. Nous aimerions uniformisés les efforts des deux arrondissements et de la SDC pour favoriser le développement futur de la rue Laurier. De plus, nous désirons qu’il y ait une révision du quota des bars sur l’artère commerciale car ils ont été revu à la baisse suite à mise à jour du règlement d’urbanisme de l’APMR en 2021.

Question  : Est-ce que vous vous engagez à trouver une solution permanente avec les parties prenantes (SDC Laurier et arrondissement Outremont) à ce problème ?

LR : Nous nous engageons à explorer les solutions possibles à ce problème avec la SDC Laurier Ouest et l’arrondissement Outremont.

SK : Oui. Ensemble Montréal s’engage à une révision complète des processus administratifs afin d’en simplifier et d’en clarifier le contenu pour les citoyens, les promoteurs et les commerçants. Cette révision sera accompagnée par nos équipes locales du Plateau-Mont-Royal et d’Outremont. Les deux arrondissements travailleront ensemble pour trouver une méthodologie commune.

DV :

Question  : Êtes-vous prêts à augmenter le quotas des bars sur Laurier ?

LR : Nous avons déterminé les quotas avec l’objectif de maintenir un équilibre entre la souplesse pour les investisseurs, le dynamisme commercial de la rue et la qualité de vie des résidents. Nous souhaitons, tout comme vous, assurer un mix commercial sur nos rues. S’il y a une démonstration de la part de la SDC d’un enjeu particulier lié aux bars, nous sommes ouverts à le discuter comme nous avons déjà commencé à le faire lors d’une rencontre récente.

SK : Pour Ensemble Montréal, l’économie nocturne, celles des bars et des salles événementielles, contribuent au rayonnement de notre métropole. Nous devons appuyer le potentiel économique et culturel de ces industries, tout en respectant la qualité de vie des citoyens. L’équipe locale d’Ensemble Montréal compte étudier cette question avec les commerçants et résidents du secteur

DV :

D- SDC rue Saint-Denis

Le Plan de relance de la rue Saint-Denis de 1,2 millions est en pleine concrétisation et réalisation  jusqu’en 2022.  De toutes les actions qui sont dans le plan, l’enjeu de l’illumination de l’artère commerciale est celui qui retient le plus l’attention des commerçants et des résidents et cela depuis plusieurs années. En effet en 2019, un document sur les projets municipaux d’illumination architectural de la rue Saint Denis avait été annoncé en grande pompe. Cependant, le projet d’envergure demandait un investissement de plusieurs millions ainsi qu’un accord avec les propriétaires privées.  Il y a environ 600 000$ du 1,2 millions quis era consacré à un projet d’illumination à venir. Toutefois, malgré que cette somme semble élevé pour la réalisation d’un projet d’illumination sur la rue, ce montant est de loin inférieur à plusieurs projets réalisés sur certaines artère de Montréal prenons comme exemple les boules dans le village. De plus, les infrastructures électriques sur la rue sont désuets en partie et nécessitent une mise à jour rapidement si l’on veut faire une projet unique d’illumination sur Saint-Denis. 

Question  : Si vous êtes élu, seriez-vous prêt à bonifier l’enveloppe du projet d’illumination de la rue Saint-Denis afin qu’il soit à la hauteur du projet initial ainsi qu’à la hauteur des aspirations des commerçants et résidents qui attendent ce projet depuis fort longtemps ?

LR : Le Plan de relance de la rue St-Denis, dont le déploiement est prévu sur plusieurs années, a été longuement discuté avec la SDC et les commerçants avant d’être adopté en 2018. L’ajout d’une contribution financière de la Ville de Montréal de 1,2M$ est un élément important du plan de relance, mais ce n’est pas le seul. Pensons au REV, à l’ajout de traverses piétonnes, à la requalification prévue de l’Institut des sourdes-muettes ou au réaménagement des abords du métro Sherbrooke, entre autres. Les actions prévues à même le budget consenti de 1,2M$ ont été élaborées conjointement par l’arrondissement, la ville centre et la SDC. Lorsque le projet d’illumination sera élaboré de manière plus précise, incluant le coût de réalisation, je m’engage à accompagner la SDC afin d’explorer différentes pistes de financement possibles. Nous voulons tous un projet signature pour cette rue emblématique de Montréal et nous sommes conscients que le montant actuel, même s’il est significatif, demeure limité pour un projet de cette envergure.

SK : Une administration locale d’Ensemble Montréal s’engage à prendre tous les moyens possibles afin de réaliser ce projet d’illumination de la rue Saint-Denis. Cette artère a besoin d’un nouveau souffle, d’un nouvel attrait afin d’attirer touristes et montréalais.

DV : Je ne vois pas pourquoi on serait contre un projet d’illumination sur la rue Saint Denis qui me semble, surtout en comparaison aux autres artères, pas mal oubliée. Cependant, on veut améliorer la transparence et le pouvoir de négociation pour réduire le coût des travaux.

Question  : Si oui, comme les infrastructures électriques nécessitent une mise à jour rapidement, êtes-vous prêt en faire une priorité dès votre début de mandat ?

LR : C’est déjà une priorité et la SDC est très bien informée des efforts que nous faisons pour prendre en charge les problèmes relatifs à l’électricité avec nos collègues de la ville centre, à nos frais.

SK : Nous sommes en faveur de créer des projets uniques pour susciter l’attrait du quartier. Par contre, la rue Saint-Denis a vécu des travaux dans les dernières années. Chez Ensemble Montréal, nous comprenons que l’accumulation de travaux nuit à la vitalité économique d’une artère commerciale. Les commerçants de la rue ont beaucoup souffert. Nous nous engageons à accompagner ce projet et trouver des solutions afin de ne pas rouvrir l’ensemble de la rue Saint-Denis.

DV : Oui

Question : Dans le cas où, la mise à niveau de l’infrastructure électrique serait reporté à des années ultérieurs, vous engagez-vous à conserver l’argent de ce projet jusqu’à sa réalisation.

LR : Oui, mais il n’est pas question que ce soit reporté.

SK : Une administration locale d’Ensemble Montréal soutiendra les différents projets mis de l’avant pour l’ensemble des acteurs économiques du Plateau-Mont-Royal. Si le projet venait à être reporté, nous nous engageons à travailler avec la SDC Saint-Denis pour trouver des mesures palliatives permettant de favoriser une relance économique forte.

DV : Ça sera pas reporté si on est élu le 7 Novembre.

Question  : Dans le cas du Réseaux express vélo (REV) implanté sur l’artère, vous engagez vous à renforcer la sécurité des piétons notamment aux traverses piétonnes et aussi de mettre en place un programme de sensibilisation quant au respect du code de la route des cyclistes ( excès de vitesse, non respect des lumières, non respect des arrêt aux traverses piétonnes) et par la même occasion limité l’accès aux véhicule électrique qui perturbe la mobilité des cyclistes ?

LR : Nous allons en effet accélérer nos efforts en matière du respect du Code de la sécurité routière par tous les usagers de la route, y compris les cyclistes. La sécurité des piétons et des cyclistes s’est nettement améliorée sur la rue St-Denis depuis l’aménagement du REV. Il faut noter que nous misons déjà sur le développement et la bonification de la culture du vélo à Montréal, notamment via l’éducation des jeunes cyclistes et la mise en place d’une campagne de sensibilisation et d’information sur la sécurité routière pour l’ensemble des usagers de la route, dont les cyclistes.

SK : Ensemble Montréal s’engage à améliorer le Réseau express vélo (REV) sur la rue Saint-Denis en le rendant plus sécuritaire, notamment par l’ajout de feux cyclistes manquants aux endroits stratégiques et en améliorant la cohabitation entre piétons et cyclistes, notamment aux intersections.

DV : Dans le cas du Réseaux express vélo (REV) implanté sur l’artère, vous engagez vous à renforcer la sécurité des piétons notamment aux traverses piétonnes et aussi de mettre en place un programme de sensibilisation quant au respect du code de la route des cyclistes ( excès de vitesse, non respect des lumières, non respect des arrêt aux traverses piétonnes) et par la même occasion limité l’accès aux véhicule électrique qui perturbe la mobilité des cyclistes.

Question  : La rue Saint-Denis étant une artère principalement de destination, vous engagez-vous à créer plus d’espaces de stationnements incitatifs aux alentours de notre artère ?

LR : La clientèle de la rue Saint-Denis a actuellement accès à 540 places de stationnement sur rue avec parcomètres, 43 places de stationnement sur rue gratuites d’une durée maximale de 2h et 353 places dans des stationnements institutionnels avoisinants, pour un total de 936 places. Actuellement les parcomètres n’affichent pas un achalandage de 100%. (Source, carte des stationnements pour la clientèle de la rue Saint-Denis : https://res.cloudinary.com/villemontreal/image/upload/v1622126933/portail/luyct6uoqerpdsd9slft.pdf). De plus, l’accès à une vignette journalière permet aussi à la clientèle d’utiliser les stationnements réservés aux résidents de manière ponctuelle. Nous nous sommes engagés à simplifier l’accès à une vignette journalière sur
le Plateau et nous travaillons en ce sens avec l’Agence de la mobilité durable en vue d’une implantation dès 2022. Si la SDC souhaite que nous ajoutions des places avec parcomètres aux alentours afin d’assurer une rotation de la clientèle, nous évaluerons la demande. À l’échelle de Montréal, nous souhaitons rendre disponible en ligne l’information sur les stationnements libres à proximité des artères commerciales via l’application de l’Agence de mobilité durable.

SK : La rue Saint-Denis est une artère en changement. Ensemble Montréal souhaite garder sa vocation d’artère de destination. La pandémie de COVID-19 et la mise en place du Réseau Express Vélo ont eu des impacts sur les commerçants, ceux-ci ont beaucoup souffert au cours des deux dernières années. Une administration locale d’Ensemble Montréal s’engage à mieux consulter lors d’éventuels projets d’envergure. Pour ce qui est d’ajouter des espaces de stationnements incitatifs aux alentours, notre administration étudiera la question.

DV :